Je suis fatigué.
Le sommeil jusqu’à mon oreille voudrait s’écouler.
Victor Hugo est mort.
Le sortilège sur un plateau de rêve poli m’est servi.
J’éponge mes pensées sur le tableau d’études.
Fatigué, je songe.
Je vis comme Pluto. C’est une noble servitude.
Demeuré, je mange
Les bords de l’écriteau.
Je dors au sud de l’ennui
Réchauffé par la clepsydre solaire.
Fatigue, espoirs,
Relents de la clepsydre
Texte écrit en septembre 2000 et publié le 25 décembre 2004 par Tous A Babylone sur http://achernar.over-blog.com/article-41228.html.
Laisser un commentaire