Noël tu pleures dans la vaste nuit, des gens se confient
Une dame chante son désespoir et son humanité, un homme continue de refuser la réalité
Une femme pare l’ennui d’une bretelle d’envie, je pèle des fruits
La maison est noire et les flammes achèvent de consumer
La bûche sèche comme l’été qu’on oublie
Foire de suie
Nous sommes riches à l’infini des yeux qui nous ont souri
Nous sommes pauvres dans l’hiver froid de ceux qui ont péri
Nous avons le foie gras et nous avons le bon droit
Nous vivons dans un cocon heureux comme des rois
Loin de la misère nous dînons dans le rire
Texte écrit en décembre 1999 et publié par Tous A Babylone le 24 décembre 2004 sur http://achernar.over-blog.com/article-40743.html.
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