Quand l’image balance et se fêle et s’efface
Et que les choses cassent et qu’on devient hagard
Et qu’on devient aveugle ce n’est pas un hasard
Dans ce dernier regard on ne voit plus d’espace
Et avant de sombrer dans le on ne sait quoi
On se voit et on est le cœur de l’univers
Et on voudrait savoir ce qu’il y a derrière
L’image qui se brise et la question pourquoi
Peut-être a-t-on dansé peut-être est-on malade
Et peut-être est-ce un rêve ou une rigolade
Et on voudrait ôter le masque sur les yeux
Pour contempler en face ce qui s’avance dans l’ombre
On voudrait tant savoir est-on dément ou vieux
Oui on voudrait savoir tout cela ; mais on sombre
Texte écrit en janvier 1995 et publié par Tous A Babylone le 22 décembre 2004 sur http://achernar.over-blog.com/article-38746.html.
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