Surprise, le maire a acheté un logiciel de vidéosurveillance algorithmique (Nasle) pour que les 450 caméras de la ville détectent en temps réel des comportements jugés suspects ou déviants. Il n’avait pas sollicité au préalable un débat et un vote des élus ni informé la population. En conseil municipal, il ne nous a pas donné de précisions. Son assurance que le cadre légal a été respecté nous apaise d’autant moins que nous avons constaté, durant la même séance, qu’il avait oublié depuis 2021 de renouveler une convention de transfert de flux de vidéosurveillance dont l’exploitation n’a visiblement jamais cessé.
L’État promeut la vidéosurveillance dans une logique de contrôle social (la cour des comptes a constaté l’inefficacité de ces dispositifs). Que fera un État tenu par l’extrême-droite ?
Nous affirmons que la sécurité repose sur les services publics : éducation, culture, santé, logement digne et vie de quartier.
Bonne année !
— groupe Montrouge Écologique et Solidaire, tribune Montrouge Mag 181 (janvier 2025)