La collecte des déchets dépend de l’intercommunalité. Depuis janvier, Vallée Sud Grand Paris a arrêté celle des encombrants le lundi matin. A la place, le système « à la demande », censé être « plus souple et plus adapté » à nos besoins, parvient à décevoir.
En effet, confrontés à la bureaucratisation du processus, nombreux renoncent et se livrent à des dépôts sauvages. Les citoyens endossent désormais une tâche supplémentaire mais les rues ne semblent pas plus dégagées qu’avant. L’ancien système, malgré ses défauts, avait par ailleurs permis l’émergence d’une économie circulaire informelle.
Idéalement, il faudrait un système incitant à des comportements individuels vertueux sans peser sur des foyers à revenus modestes ni compromettre la propreté de la ville. Les citoyens ont peu de prise démocratique sur les intercommunalités en général et VSGP en particulier. Nous demandons au maire, vice-président du territoire, d’y travailler à l’amélioration du système. Le sujet déchets (global : aussi compost, etc.) a besoin d’un bilan public.
— groupe Montrouge Écologique et Solidaire, tribune Montrouge Mag 178 (octobre 2024)