La pensée

C’est un balcon qui donne sur un grand pays
On y voit la forêt dont frémissent
Les fruits faux étranges et tentants
Au loin, les arc-en-ciel aux pieds voilés
En quinconce, multiplient l’horizon
Ils tressent un escalier vers l’arrière-pays
On n’entend pas un son mais des choses marchent
Là-bas rôdent des bêtes effrayantes
Ce pays est un trop grand pays
On le regarde mais on peut y tomber
Le balcon peut se desceller
La nuit peut l’envelopper

Ecrit en novembre 2001, publié le 17 décembre 2004 par Tous A Babylone sur http://achernar.over-blog.com/article-34777.html.


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