La vue qu’on a des falaises

Nous avons tant de choses à nous dire et mon corps n’est plus que cendre
J’ai grimpé cette falaise dont nous avions parlé
Et j’ai vu cet horizon que nous avions rêvé

Des odeurs et des voix au seuil du regard
Et l’empreinte de tes pas qui doit avoir brûlé

Combien m’as-tu manquée

C’était l’époque d’Alcazar Quatre et de Tous À Babylone
L’espoir nous faisait lever au petit matin
Te souviens-tu des pains au chocolat et des crêpes flambées
Que Morgan Est Morte nous apportait

J’ai longtemps porté la marque de ta douce main

Et nous voilà éperdus de jouissance
Ta peau frissonne et je suis vaste à l’infini
Et maintenant nos chemins se séparent
Adieu chère mie je m’épure dans l’oubli

Texte écrit en octobre 2000 et publié par Tous A Babylone le 27 décembre 2004 sur http://achernar.over-blog.com/article-42679.html.


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