Les fleurs de la nuit

Au plus profond d’un désert blanc
Terre des chants de glace
Le soleil a disparu de la face des mers
La lumière survivante ne fait plus de bruit
Pas un son pas de vie l’espace solitaire
Nul guetteur dans l’air froid rien ne fuit
Alors de la toile du ciel en silence
Descendent les étoiles sœurs et le croissant de lune
Lentement ils s’étendent dans la nuit
Et sur les dunes emplissent l’infini noir de leur magie
Nul spectateur à l’opéra de minuit
L’obscur a ouvert au cosmos
Une messe de poésie

Écrit en novembre 1994 et publié par Tous A Babylone le 3 février 2005 sur http://achernar.over-blog.com/article-90776.html.


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