Paris-Angoulême

P.R. : Mais c’est quoi, le subjonctif de moudre ? Que je moude ? Que je moudasse ?
C.P. : Que je moule ?
P.R. : J’arrête pas d’y penser…
O.C. : Faut pas rester comme ça, sinon on va devenir fous. (téléphone) Michaël, tu vas bien ? On a une question super importante à te poser avec Patrick. On sait pas comment conjuguer le verbe moudre au subjonctif. (…) Attends, je vais appeler mon père. (téléphone) J’ai pas réussi. Je vais peut-être réussir à joindre ma sœur…

O.C. : Maud, tu peux mettre le chauffage à l’arrière s’il te plaît ?
C.P. : La chaleur, c’est pour les faibles.

V.V. : On va faire une pause pipi dans deux minutes.
C.P. : Les pauses pipi, c’est pour les faibles.

O.C. : Tu écris dans le noir. Tu n’as pas besoin de lumière ?
C.P. : La lumière, c’est pour les faibles.

C.P. : Oh, c’est la pleine lune. (…) Grrr, grrrr, grrrrrrr ! (frénétique, attaque à coups de doigts l’épaule de Tower) Haribo… Cookies…
P.R. : T’es pas dans un jeu de rôle Cyril.

V.V. : Il y a des panneaux à gauche et à droite, je fais comment ?
C.P. : C’est du bluff ! Va tout droit !
M.B. appuie sur le klaxon.
V.V. : Taïaut ! Poussez-vous les lapins !

M.B. va acheter des cigarettes.
M.B. : C’était en train de fermer. La dame a été très gentille.
V.L. : Elle t’a reconnu à ton accent.
M.B. : J’ai pas d’accent je suis Parisienne.
V.V. : Elle t’a reconnu à ton odeur. Tu sens pas la Charentaise.

M.B. dans la maison.
M.B. : Tu sors, Olivier ?
C.P. : Pourquoi, tu veux aller en boîte ?
M.B. : C’est pour savoir si je peux prendre ton manteau, Olivier.
C.P. : Les manteaux, c’est pour les faibles.
O.C. : Tu as lu quoi récemment Cyril ? Nietzsche ?

Publié le 29 janvier 2005 sur http://achernar.over-blog.com/article-82182.html.


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