Qu’elle mette en place les conditions de la sécurité et de l’épanouissement des enfants. Cet été brûlant nous rappelle qu’il ne peut pas y avoir d’éducation ou de loisirs dans la fournaise. Le monde passe à côté des objectifs de l’Accord de Paris et, à Montrouge, l’opération de rénovation thermique du mandat, celle du groupe scolaire Rabelais (avec le centre de loisirs Delerue), en retard, ne sera livrée qu’en 2026. A ce rythme, peu rassurant, il faudrait, combien, sept mandats pour tout mettre à niveau ?
Et dans ces écoles, combien de professeurs ? Il faut défendre chaque année les classes que l’Éducation Nationale veut fermer. Obtenir un établissement pour les ex-collégiens sans affectation lycée. Et suffisamment de crèches publiques, avec un accueil de qualité. Ne pas déplorer les effets dont on chérit les causes : si le nombre d’enfants baisse, c’est parce que la gentrification favorisée par la politique « d’attractivité » de la majorité chasse les familles.