Sieste entre terre et ciel

Fraîcheur étendue sur l’infini,
Herbe verte sous ma peur
Tombée par terre sans un cri

Juin est chaud
Juin, comment peux-tu être si chaud
Envers moi ?

Les parfums se glissent dans ma peau
Les brins murmurent et s’immiscent comme des
Mille-pattes dans mon dos

Le soleil pique et je capture
L’ombre d’un pommier

Je crains ce qui s’avance
Au-dessus de mon somme
Le soleil danse
Comme une ombre sur mon sommeil

Ecrit en décembre 1999 et publié par Tous A Babylone le 19 janvier 2005 sur http://achernar.over-blog.com/article-65911.html.


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