Derrière les volets

Je suis une tortue renversée par cet après-midi qui s’étend jusqu’au fond de la nuit
Le soleil me touche mais je ne peux le cerner
Et la torpeur bâillonne ma bouche
Je suis né avec l’eau et l’été m’a lavé
Mon esprit se pelotonne contre lui-même

Ma peau t’attend
L’horizon est proche, très proche
Les secondes qui passent
Sont autant de cavaliers du plaisir
Qui galopent sur mon désir

Ma peau t’attend et je porte l’été
En moi je le porte comme on porte un bébé

Écrit en août 2001 et publié par Tous A Babylone le 20 janvier 2005 sur http://achernar.over-blog.com/article-67503.html.


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